Jazz Feed #2

Art District Radio Podcasts - Podcast tekijän mukaan Julie Chaizemartin

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JAZZ FEED lundi, mercredi et vendredi à 17h30. Serge Mariani présente régulièrement un choix d’albums sortis récemment ou sur le point de l’être, des extraits de leur musique, des informations, des commentaires, des impressions, des émotions, c’est la nouvelle émission de Serge Mariani sur Art District Radio: JAZZFEED ! Au programme de cet épisode 2: l’album JEU de Louise Jallu / Oizel de Marion Rampal et Modular de Srdjan Ivanovic En ce début 2024, Srdjan Ivanovic nous propose de découvrir avec l’album Modular d’autres facettes de sa créativitéetdesoninspiration.Silestraditionsdes Balkans, de la Bosnie, de la Grèce, ne sont jamais très éloignées dans l’esprit et le coeur du compositeur commede l’instrumentiste, l’ouverture sur les autres cultures et une vision personnelle riche du jazz des plus récentes décennies,participentàconféreràl’albumModulartoute sa saveur. Pour Srdjan Ivanovic, la modulation est au coeur de toute vie et spécialement de l’univers infini des sonsdont la musique nous permet d’entrevoir la puissance créatrice. Le plus remarquable dans l’art de Marion Rampal, c’est certainement cette maîtrise d’une alchimie qui fait de savoix l’instrument le plus délicat et transforme son grain, chaque syllabe, chaque phonème, presque chaque lettre,en perles de musique. De chaque mesure de ses chansons, émane aussi un parfum unique, intime, organique. Ça sent lebayouetMarseille,LaNouvelle-Orléansetlescalanques. Le travail réalisé en studio avec le guitariste Matthis Pascaud depuis 2020 a trouvé au fil des compositions de Oizel une matière propice à ce qu’il n’est pas exagéré d’appeler son génie des climats. Et Marion Rampal nous ensorcelle à nouveau au cours d’un genre de descente tranquille d’un fleuve sûr de sa puissance, un fleuve nommé Oizel, dont les larges méandres nous laissent le temps de savourer sa musicalité naturelle et nous invite à nous baigner dans l’eau limpide de sa poésie. Il en fallait de la force pour se libérer de l’attraction d’un astre aussi puissant que la musique, et la stature, d’Astor Piazzolla. C’est pourtant ce qu’a réussi Louise Jallu avec son nouvel album, JEU. Le Schumann et Wozzeck de l’ouverture, un adagio de Bach transfiguré un peu plus loin, et surtout une exceptionnelle version bandoneonienne jallumée et cubiste du Bolero de Ravel, affirment une volonté de mettre sereinement le cap sur quelques-uns des horizons les plus lumineux de la musique universelle. Mathias Lévy, Karsten Hochapfel, Grégoire Letouvet, Alexandre Perrot et Ariel Tessier sont de son équipage, sans oublier Bernard Cavana, que l’on retrouve avec plaisir au poste éminent de directeur artistique et d’arrangeur éclairé. AvantqueLouiseetsonéquipagenereviennentaccoster au port de Gennevilliers après leurs aventures extraordinaires sur les océans de la musique, on aura entendu Georges Brassens dire que « les gens qui écrivent, écriventpourça,pourcréerautrechosequecequi existe ». Et bien je crois que l’on peut en dire autant de la musiquedeLouiseJalludansJEU:ellefaitchanterson bandoneonetl’orchestrequil’accompagnepourcréer autre chose que ce qui existe et cette « autre chose » est magnifique. Programmationmusicale  1- Kapetan Mihalis / Srdjan Ivanovic AlbumModular(sortiele2février2024) Label Rue des Balkans <...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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