Pourquoi un musicien fut épargné lors du Débarquement ?
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On le sait, la cornemuse, au même titre sue le kilt ou le chardon, est l'un des principaux emblèmes de l'Écosse. Les "pipers", le nom donné à ces joueurs de cornemuse, donnaient d'ailleurs, chaque matin, et jusqu'au jour de son décès, une aubade à la Reine d'Angleterre. Mais ils avaient aussi une autre mission, plus martiale. C'est en effet au son nasillard des cornemuses que les soldats britanniques devaient marcher au combat. Ces mélodies entraînantes étaient censées leur donner du courage. Les "pipers" sont encore présents dans les combats de la première Guerre mondiale. Censés entraîner leurs camarades, les joueurs de cornemuse se plaçaient en première ligne lors d'un engagement. On imagine qu'ils constituaient alors des cibles faciles pour le camp adverse. Constatant les très lourdes pertes qui éclaircissaient les rangs de ces musiciens militaires, le "War Office" (le Ministère de la Guerre britannique) interdit alors la présence des "pipers" dans l'armée, du moins dans les premières lignes. Mais lord Lovat, qui commandait l'une des brigades participant au débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, ne se sent pas tenu d'obéir à de tels ordres. Comme ils émanaient d'une autorité anglaise, cet aristocrate écossais ne se croyait pas obligé de leur obéir. Or, lord Lovat avait son "piper" personnel, Bill Millin, qui avait 22 ans au moment du débarquement. Selon l'usage, il lui demande donc de se placer au premier rang, lors des opérations, et de jouer des airs traditionnels, pour galvaniser ses camarades. Bill Millin prend donc la tête de la troupe, au sein de laquelle s'élève alors une musique bien connue des soldats. Selon certains témoignages, le tir nourri des Allemands aurait cessé un instant, au moment même où Bill Millin aurait commencé à jouer. Une pause que les Alliés auraient utilisée pour s'emparer de la plage sans coup férir. Plus tard, le "piper" participe à l'attaque d'un pont, dont il ressort encore indemne. Il semblerait, d'après certains témoignages, que les Allemands, le prenant pour un fou, n'aient pas tiré sur lui. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices