À la Une: le combat des femmes iraniennes continue
Revue de presse des hebdomadaires français - Podcast tekijän mukaan RFI - Sunnuntaisin
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À la Une de Libération, la photo de deux jeunes femmes, leurs longs cheveux déployés dans le dos et faisant le V de la victoire. On ne voit pas leurs visages, mais le message est clair : « Nous resterons debout », disent-elles. Libération raconte : « Près d'un an après la mort de Mahsa Amini, et alors que le régime accentue la répression dans les rues du pays, les femmes défient de plus belle le pouvoir en refusant de porter le hijab ».Dans les pages intérieures, d'autres photos de femmes aux cheveux qui volent au vent, l'une court, l'autre fait du vélo. Que risquent-elles ? L'amende, l'arrestation ou encore pour une étudiante l'interdiction de se présenter à un examen. « Une autre méthode employée par le gouvernement, ajoute le journal, pour réprimer les femmes qui ne portent pas de hijab consiste à leur refuser des services essentiels. » Ainsi, les chauffeurs de taxis subissent des pressions pour « ne pas prendre de passagère sans hijab ». « Les semaines à venir, marquant l'anniversaire de la mort de Mahsa Amini et du début du mouvement de contestation, seront cruciales », poursuit le journal. « Elles serviront sans aucun doute de test décisif pour la lutte en cours : qui du gouvernement ou du peuple finira par triompher ? »Le sort des jihadistes français« Ces jihadistes français dont personne ne veut », titre Le Figaro. « Dans le nord-ouest de la Syrie, ils sont 300 avec leurs familles à être surveillés par un groupe islamiste en quête de réhabilitation. Une poignée d'entre eux aurait été discrètement remise à la France. » Pas question toutefois de le crier sur les toits, « des pays comme la France ne veulent pas les récupérer en masse et préfèrent rester discrets face à un sujet sensible dans les opinions publiques », explique Le Figaro, qui ajoute : « Début juillet, faute de volontaires et après avoir rapatrié 10 femmes et 25 enfants lors d'une 4e opération en un an, la France a annoncé qu'elle cessait les retours collectifs de femmes et d'enfants détenus dans les camps du nord-est de la Syrie. Au total depuis 2019, 169 enfants et 57 femmes ont été ramenés sur le territoire français ».Des Journées mondiales de la jeunesse sans AfricainsLes Journées mondiales de la jeunesse se sont récemment déroulées à Lisbonne en présence d'un million et demi de pèlerins, mais en l'absence de nombreux jeunes Africains. C'est ce que dénonce dans une tribune, publiée par La Croix, Maryse Adjo Quashie, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation à l’université de Lomé au Togo. Selon elle, « les autorités portugaises ont refusé d'octroyer leurs visas à de nombreux jeunes Africains qui désiraient participer aux JMJ, ils se sont sentis comme des orphelins ».« Mais, ajoute-t-elle, les jeunes n'en veulent pas tant aux autorités portugaises qu'à leur Église, qui ne s'est pas préoccupée d'eux, qui n'a rien fait pour qu'ils obtiennent le droit de participer à un évènement qu'elle a elle-même organisé. » « Oui, ils se sont sentis orphelins », poursuit Maryse Adjo Quashie. « Pourquoi parle-t-on de Journées "mondiales" de la jeunesse si la porte en est fermée aux Africains ? Aurait-il fallu prendre la route, traverser le désert, subir humiliations et exactions en Libye, en Tunisie, oser s’entasser dans des embarcations sans sécurité, risquer de mourir en mer, débarquer en terre hostile, avant de se rendre à Lisbonne ? »Le retour du Covid en France« C'est reparti », titre le Libération. « Le nouveau variant Eris se propage en plein été. Le ministre de la Santé préconise de "rester vigilant", alors que l'Organisation mondiale de la Santé parle "d'un variant à risque mais pas préoccupant". » Que faire dans ces circonstances ? « Côté prévention, pas de changement, nous dit le journal, les autorités sanitaires s'appuient exclusivement sur la responsabilité individuelle, à savoir les gestes barrières. » Si vous êtes un nostalgique du masque, vous pouvez donc le ressortir, surtout si vous faites partie des personnes fragiles.