L'Histoire de l'Egypte #2 : La Monarchie Memphite 11/12

Timeline, l'Histoire en Podcast - Podcast tekijän mukaan Richard Fremder

Pour écouter l’émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Entre la première et le début de la VIe dynastie, l’Etat pharaonique croît et prospère, à la faveur d’une longue phase de consolidation. Un roi non identifié de la IIe dynastie (2925-2700) fait édifier le premier monument à degrés en pierre sur le plateau de Saqqarah. L’administration égyptienne subit diverses transformations et réajustements internes afin de prendre en compte les intérêts des différents groupes qui forment l’élite, et pour maintenir le pouvoir du pharaon sur le pays. L’absence de documents écrits avant la fin du IVemillénaire contraint les égyptologues à se référer aux données archéologiques, qui offrent l’avantage de livrer des informations sur l’habitat, les formes de productions et les croyances de la population, tant de l’élite que des paysans. Le plan politique et économique de la monarchie memphite reprend le modèle étatique de Nagada. Toutefois, elle se spécialise et s’articule autour de la figure royale, autour de laquelle s’organise une vie de cour rassemblant les élites politiques au sein du palais. L’administration royale est chargée de la gestion des domaines agricoles royaux, répartis aux multiples points du royaume. Le monument funéraire le plus célèbre du plateau de Saqqarah est la pyramide à degrés, érigée par le légendaire Imhotep pour le pharaon Djéser. S’il s’agit d’un édifice nouveau, il est le résultat d’une longue évolution qui remonte au début du IIIemillénaire. Il existait déjà de grands monuments à degrés à Saqqarah, qui avaient une fonction votive ou rituelle. Mais la pyramide de Djéser souligne la capacité du roi à mobiliser des ressources toujours plus importantes. Mais de quelles natures sont-elles ? Et comment le royaume égyptien s’est-il enrichi à un point tel que le pharaon puisse se faire bâtir un monument funéraire aussi impressionnant ? Ecrit par Laetitia Faure

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